AFPHB Infos N°360
Au sommaire :
- Edito
- Billet d'humeur
- Bonne année
- EDITO :
- « Tempus fugit » disaient nos ancêtres latins. Le temps s’enfuit, avec lui les heures et les jours passent souvent trop vite. Avec lui, nous prenons de l’âge, de l’expérience dirons les plus optimistes ! Avec lui, nous perdons des proches, des amis, des hommes et des femmes de cœur. Avec lui nous vivons aussi des moments forts en émotions et rencontrons souvent de belles personnes. Bref, ce temps que nous ne voyons pas toujours passer ne nous permet pas vraiment de dire à ceux que nous chérissons que nous les aimons. Il nous laisse peu de place à la procrastination que nous aimerions parfois cultiver. A tout le moins, il ne nous laisse pas « le temps de souffler », de toujours profiter de la vie comme nous le souhaiterions. C’est pourtant ce qui nous vaut aujourd’hui ces lignes un peu tardives pour vous présenter nos meilleurs vœux pour 2022 ! Mais nous sommes « dans les temps » puisqu’il paraît que c’est de rigueur jusqu’à la fin du mois de janvier. Il aura également fallu digérer la perte de Jean, Liliane, puis de Michel, disparus en « peu de temps », à notre grand regret. Alors, voilà, heureuse année à vous toutes et tous !!!
Que 2022 soit plus porteuse que ses deux aînées et que notre « ami » COVID 19 nous lâche les baskets. Pour de nouveau jouer au hand comme nous l’aimons. Pour de nouveau vivre en toute liberté, sans « gestes barrières ». Pour de nouveau respirer, sans masque, pour de nouveau déambuler au grand air. Pour de nouveau nous retrouver entre amis, pour de nouveau partager, pour reparler avec tendresse et nostalgie de ceux qui nous ont été arrachés. A ce propos, pour le faire vivre encore un peu dans nos mémoires, voici les lignes que Jean LATERROT avait livrées à votre intention et à votre attention. Il y en a d’autres en réserve. Savourez…en pensant fort à lui !!!
- LE BILLET D’HUMEUR DE « Monsieur Jean » :
- « Après la « suiveuse » de Matignon et le décès de G. POMPIDOU, je fus affecté à la protection de P. LELONG au ministère des PTT, avenue de Ségur. Profane en la matière qu’il était, j’ai eu le loisir de lui indiquer les limites de ma mission. A savoir, exclusion de la vie privée ou d’intervenir pour faire sauter les PV. Quelques temps après, pour me faire savoir qu’il m’avait reçu 5/5, il me demande d’aller acquitter un PV qu’il avait chopé, lui ou son épouse. Ce PV je l’ai affiché dans mon bureau pour dissuader d’éventuels mandants au retrait. Une semaine par mois, le ministre se rendait en province. C’est avec les RG locaux que j’assurais sa sécurité. Par ailleurs, il me faisait profiter de la gratuité du téléphone et d’un quota important de bons d’essence à des fins personnelles. Les relations étaient donc au beau fixe. Il me demanda, notamment, d’organiser un voyage pour son épouse, en Allemagne, afin qu’elle aille visiter leurs trois enfants en pension Outre-Rhin. Ayant une personne proche travaillant à la Lufthansa, cette requête fut assez facile à satisfaire. Les relations restaient donc au beau fixe. Et là… « patatra » ! Lors des réponses hebdomadaires aux députés, le ministre fit allusion au « travail idiot » du tri du courrier. Les syndicats, aussitôt, se sont mobilisés, dénonçant le caractère insultant des propos proférés, déclenchant une grève générale. Tous les midis, réunions à l’intérieur du ministère, grève totale, défilés autour, et cela durant six semaines. Etant seul, j’ai pu compter sur le « patron » du VIIème arrondissement qui mettra à ma disposition les « bourgeois » de son service. Ces événements auront comme conséquence le limogeage pur et simple du ministre. Entré à Matignon, il en est ressorti très vite, me disant : « Laterrot, vous pouvez rentrer chez vous, je ne suis plus ministre. Je vous remercie pour tout. » Son successeur aura la lourde tâche d’éteindre l’incendie…
- BONNE ANNEE :
- Un peu tard certes, mais très chaleureusement, une vraie belle, bonne et heureuse nouvelle année !
Le 29.01.2022
A bientôt . . .